Configuration basique

Passer en mode privilégié, puis configuration du terminal:

Switch>en
Switch#conf t

Définir le nom du switch, ainsi que le domaine auquel il appartient (optionnel).

Switch(config)#
Switch(config)# hostname SwitchToto
SwitchToto(config)# ip domain-name exempledomaine.local
SwitchToto(config)# end

Définir l’addressage IP du switch. Pour cela, on doit créer un VLAN dédié à la configuration du switch (ici le vlan 10). L’IP que nous allons définir sera donc associé à ce VLAN. Créer le VLAN:

SwitchToto(config)# vlan 10
SwitchToto(config-vlan)# exit

Puis définir la configuration IP:

  • Addresse IP: 192.168.10.1
  • Masque de sous-réseau: 255.255.255.0
  • Passerelle par défaut: 192.168.10.254
SwitchToto(config)# interface vlan 10 
SwitchToto(config-if)# ip address 192.168.10.1 255.255.255.0
SwitchToto(config-if)# ex
SwitchToto(config)# ip default-gateway 192.168.10.254

Pour voir la configuration de notre vlan d’administration:

SwitchToto# sh run int vlan 10

Pour supprimer l’addresse IP, son masque, ainsi que la passerelle par défaut:

SwitchToto(config)# interface vlan 10
SwitchToto(config-if)# no ip address
SwitchToto(config-if)# ex
SwitchToto(config)# no ip default-gateway

Il faut maintenant sécuriser notre Switch. Même si cette étape est optionnelle, je vous la recommande fortement.

On va tout d’abord masquer les futurs mots de passe que nous allons mettre sur ce switch, de manière à ce qu’ils ne s’affichent pas à l’écran même lors d’un show running config. On va donc ajouter le service password-encryption.

Switch(config)# service password-encryption

Puis nous pouvons définir le mot de passe qui sera demandé lorsque l’on voudra accèder au mode priviligié:

SwitchToto(config)# enable secret P@55w0rd

Désormais, si je veux rentrer dans le mode privilégié, il faudra que j’inscrive le mot de passe “P@55w0rd” (qui est d’ailleur un très mauvais mot de passe).

Sauvegarder la configuration

Explication

Les commutateur Cisco possède 2 configurations: la “running-config” et la “startup-config”. Lorsque le switch démarre, il utilise sa “startup-config”. Si des changements de configuration sont crées, ils se feront dans la “running-config”. Le commutateur utilisera alors sa “running-config”. En revanche, si les changements opérés se révelent être un échec, il suffit de le redémarrer. Ainsi, le switch utilisera sa “startup-config”, qui n’a donc pas changée. Lorsque l’on est certain des changements faits, on peut copier la “running-config” dans la “startup-config”. Les changements seront alors pris en compte dans la config par défaut, de démarrage, du commutateur.

Commandes

SwitchToto# copy running-config starting-config

Destination filename [startup-config]?

Building configuration...

[OK]
0 bytes copied in 0.923 secs (0 bytes/sec)

SwitchToto# write

Building configuration...

[OK]

SwitchToto#

Vous devriez maintenant avoir un switch configuré et sécurisé ! 😊